Études et formation continue

Études et formation continue

08 décembre 2023 Constanza Kaliks 32 vues

L’offre d’études anthroposophiques que propose le Goetheanum permet de toucher des adultes de tous âges qui conservent en eux ce qu’ils y vivent.


Étudier l’anthroposophie au Goetheanum signifie aussi découvrir le lieu où Rudolf Steiner et ses collaborateurs ont oeuvré ainsi que le cadre et le paysage dans lesquels commença le travail anthroposophique, travail poursuivi tout au long du XXe siècle jusqu’à nos jours et désormais visible dans un mouvement mondial d’inspiration anthroposophique.

Une période particulière au Goetheanum

Le travail sur les textes de Rudolf Steiner, les activités artistiques, l’observation goethéenne de la nature, mais aussi les questions et les expériences des étudiants constituent la base de ces études. Elles s’inscrivent cette année, au Goetheanum, dans une période particulière.

Parmi les trente-quatre étudiants de dix-huit pays venus à l’automne 2023, beaucoup ont participé à la Conférence mondiale de la Saint-Michel qui précéda le début du semestre. Avec près de mille participants venus de tous les continents pour présenter des initiatives, le mouvement mondial s’est manifesté dans toute sa diversité et sa vitalité. Un participant a parlé d’ « une rencontre d’experts, de gens compétents », autant de personnes courageuses et expérimentées, ancrées dans la réalité du monde.

Une rencontre entre les sections de l’École de science de l’esprit vient d’avoir lieu. Bientôt suivra le congrès de Noël. Nous célébrons le centième anniversaire des événements qui donnèrent naissance à la Société anthroposophique, à son École et ses sections spécialisées et au travail dans d’innombrables lieux, dans des institutions aux destinées multiples.

Des forces pour un nouveau départ

Une fois revenus dans leurs pays, que retiendront les étudiants de cette période déterminante au Goetheanum ? Les personnes présentes à Dornach en 1923-1924 sont décédées. On a maintenant sur place une génération qui vit le passage du premier siècle de la fondation de l’impulsion spirituelle au deuxième siècle. Il est impossible de prévoir quelles impulsions en résulteront pour le travail dans le monde.

Les défis et difficultés apparus après le Congrès de Noël n’étaient pas prévisibles dans le détail, pas plus que les horreurs des décennies suivantes. Mais il n’était pas davantage possible de prévoir ce qui se développa depuis, ce qui fut créé, ce que des hommes et des femmes rendirent possible. Nous pouvons jeter aujourd’hui un regard rétrospectif sur un travail d’une grande efficacité, sur les réalisations, les combats, les succès, les échecs également et sur la présence de forces pour un nouveau départ.